Au terme de la première phase de procédure, singulièrement éprouvante pour les victimes, leurs familles ainsi que pour les équipes de CAMRAIL, qui oppose CAMRAIL et 13 de ses collaborateurs au Ministère public et à des victimes de l’accident ferroviaire du 21 octobre 2016, CAMRAIL prend acte de sa condamnation en 1ère instance devant le Tribunal de la ville d’Eseka, pour homicide, blessures involontaires, et activités dangereuses.
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CAMRAIL s’insurge contre cette décision prise en l’absence de toute expertise qualifiée et compétente qui devait permettre d’établir de manière objective les véritables causes de ce tragique accident et de les circonscrire définitivement afin de sécuriser davantage le chemin de fer camerounais.
CAMRAIL et ses 1600 collaborateurs manifestent leur totale incompréhension devant une décision manifestement fondée sur la seule appréciation de quelques anciens salariés non spécialistes, non assermentés, déclarés experts et par ailleurs en procédure judiciaire pour motifs personnels contre CAMRAIL depuis 10 ans.
CAMRAIL conteste cette décision qui n’apporte pas d’explication claire aux causes réelles du déraillement du train 152 qui avait subi toutes les procédures de contrôle et de sécurité prévus par la règlementation, comme cela a été démontré lors des audiences. Il est par ailleurs étonnant qu’à aucun moment les débats ne se soient intéressés aux circonstances particulières ayant marqué cette terrible journée.
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CAMRAIL entend faire immédiatement appel de cette décision et renouvelle sa confiance à la justice camerounaise pour apporter les réponses justes et objectives en Cour d’appel.
CAMRAIL tient à renouveler ses sincères condoléances aux familles des victimes et continuera à tout mettre en œuvre pour aller jusqu’au bout du processus d’indemnisation des victimes, finalisé à ce jour avec plus de 90 % des familles et ayants droits.